Pour Alain
Je demande à Alain de le photographier, dans la cour du Palazzo Bertalazone, qui devait accueillir, à Turin, sa dernière exposition personnelle, en 2010.
Un de ses tableaux me regarde, tandis que je tente de dépasser ce sentiment d'écœurement face à l'injustice de la mort d'un créateur dont on devrait savoir qu'il a réalisé des oeuvres majeures au sein de ce mouvement décidément maudit qu'est le Lettrisme. Alain était aussi un ami, que j'ai du mal à imaginer ne plus revoir.
Peut-être, certaines oeuvres ne se mettent elles à vivre réellement qu'à la mort de leur créateur?
Frédéric Acquaviva
Je demande à Alain de le photographier, dans la cour du Palazzo Bertalazone, qui devait accueillir, à Turin, sa dernière exposition personnelle, en 2010.
Un de ses tableaux me regarde, tandis que je tente de dépasser ce sentiment d'écœurement face à l'injustice de la mort d'un créateur dont on devrait savoir qu'il a réalisé des oeuvres majeures au sein de ce mouvement décidément maudit qu'est le Lettrisme. Alain était aussi un ami, que j'ai du mal à imaginer ne plus revoir.
Peut-être, certaines oeuvres ne se mettent elles à vivre réellement qu'à la mort de leur créateur?
Frédéric Acquaviva
Alain Satié : Vitrail (encres sur toile), 1967
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