dimanche 23 février 2014

Monsieur Le sinistre devrait lire au plus vite Le Soulèvement de la Jeunesse...

 
"Cette violence venant de cette ultra gauche, de ces Black Bloc, qui sont originaires de notre pays mais aussi de pays étrangers, est inadmissible et elle continuera à trouver une réponse particulièrement déterminée de la part de l'État", (Manuel Vals à propos des violences survenues lors de la manifestation à Nantes organisée contre la construction de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes ce samedi
source de l'image : SEBASTIEN SALOM-GOMIS / Sipa Press sur Le Point.fr)



samedi 15 février 2014

EXPOSITION/EXHIBITION : ART PAR DELEGATION/ART BY DELEGATION (GARAGE COSMOS, BRUSSELS)

                                                                                                                                        





Art par délégation 

Art & language, Georges Brecht, Marcel Broodthaers, Robert Filliou, Gérard Gasiorowski, Isidore Isou, Nam June Paik, Roland Sabatier, Daniel Spoerri et Laurence Weiner.

22 février – 11 avril 2014


Vernissage : 22 Février, 18:00 – 21:00


L’art généralisé et la création ouverte à tous dans l’art des années  60-70 : de la délégation de la réalisation de l’œuvre au profit d’un  public complice jusqu’au transfert de l’initiative artistique à un  public de créateurs.



Ouverture de 13 : 30  à 18 : 00 le samedi et sur rendez-vous le jeudi et le vendredi



Art by Delegation


Art & language, Georges Brecht, Marcel Broodthaers, Robert Filliou, Gérard Gasiorowski, Isidore Isou, Nam June Paik, Roland Sabatier, Daniel Spoerri and Laurence Weiner.

22 february – 11 april 2014


Private view : 22 february  6 - 9


Global art and creation open to all in the art of the 60s-70s from the  delegation of the making of an artwork in favor of a knowing public to  the transfer of artistic initiative to a public of creators.




Open from 1 : 30 pm to 6pm on Saturday and by appointment on Thursday and Friday.


Garage Cosmos

Avenue des Sept Bonniers, 431180 Brussels Belgium

Tel + 32(0)2 344 88 01

E : info@garagecosmos.be


dimanche 9 février 2014

une leçon d'éthique à l'usage des flics et des curés : isidore isou rencontre maurice bardèche


"On m'a traité de Sale Youpin parce que j'ai espéré toute cette évolution vers une société meilleure, paradisiaque pour mes contemporains ; et, maintenant, de partout, des imitateurs des expressions anciennes ; des profiteurs de mon combat - en faveur des créateurs modernes, méconnus avant cette lutte - des plagiaires de mon terme de créativité - à savoir d'invention et de découverte ans les domaines de la Culture - qu'ils ignorent et au nom desquels ils trichent, en donnant un exemple répugnant à leurs enfants, à leurs élèves, des pseudo-juifs, qui ignorent le contenu du monothéisme messianique - en le réduisant à un nouveau chauvinisme de droite, nationaliste et ritualiste, au point d'oublier sa mission bénéfique, internationaliste - ; des pseudo-humanistes vautrés dans la sottise arriérée folklorique - en méconnaissant la ligne d'or des génies exemplaires de tous les domaines de la culture kladologique, inspirés de tous les peuples, séparés par des ersatz de prophètes ou d'athées, devenus portes parole de la divinité, c'est-à-dire des idolâtres sans lendemain - s'opposent à mes dévoilements car ils se veulent les idéologues des régimes de l'ouest de l'Est, du Nord et du Sud.
Le juriste Jean Matthyssens, compagnon de Jean Moulin, m'a dit que je représente à ses yeux ce que la Résistance a espéré (...). En même temps des ex-résistants ou leurs enfants retournent à leurs affaires lamentables, commettent des escroqueries intellectuelles ou matérielles ignobles, et se comportent comme des néo-nazis devant les combattants mouvements d'invention et de découverte  jusqu'à la formation d'une société paradisiaque - de bonheur accru en échange d'une moindre peine - ou jusqu'à la fin du monde.
Un jour, à la Société des auteurs de livres sur le cinéma et la télévision, quelqu'un me présenta Maurice Bardèche qui avait publié avec Robert Brasillach, avant ou pendant la dernière guerre mondiale, une histoire du 7ème art, où vers 1944, j'avais découvert, ébloui - parmi des banalités antisémites totalitaristes, lamentables - l'existence, l'oeuvre, les images des films de Méliès, Griffith, Eisenstein, Eric Von Stroheim, René Clair et autres grands créateurs d'un domaine, que mon ignorance, ma fréquentation des "salles obscures", m'avait réduit à considérer comme un appendice industriel du théâtre ou du music-hall.
A ma demande, l'ancien nazi ou pro-nazi m'accorda un rendez-vous chez lui, et, dans son bureau, et dans son bureau, d'abord, il refusa de répondre à mes questions naïves sur les causes et l'état présent de ses conceptions anti-juives, puis il me laissa lui exposer mes idées sur l'évolution de la poésie de Baudelaire au Lettrisme, sur l'évolution du roman de Stendhal à l'hypergraphie, sur l'économie nucléaire ou le soulèvement de la jeunesse, et donc sur l'externité, source de créativité pure ou détournée, incluant l'erreur chauviniste, hitlérienne.
Il me donna l'impression d'accepter un grand nombre de les conceptions, du moins par des formules, à peu près, de ce genre :
"Moi qui croyais que le lettrisme était un mouvement de "farfelus", alors que vous m'avez l'air d'apporter des expressions inédites... Vous confirmez ce qu'on a écrit de moi, au point de me convaincre que je n'ai jamais été un romancier... Ce que vous venez de dire sur Marcel Proust m'encourage à écrire un livre sur un auteur que j'aime beaucoup....".
Le directeur de la revue de droite Défense de l'occident, m'avait fait penser qu'il allait renoncer à ses conceptions sur le judéo-capitalisme-communisme, pensée communiquée plus tard à quelques-uns de mes camarades, qui ne tardèrent pas à me montrer l'inanité de mes illusions. Du moins j'avais accompli une action de super-propagande créatrice auprès d'un réactionnaire notoire. 
(...) Contre un système d'éthique grossière, moléculaire, de type stalinien, hitlérien ou surréaliste, nous proposons une éthique atomique et électronique, basée sur la description originale plus précise des particules des données de la culture et de la vie, qui nous impose le comportement le plus profond, contemporain, ou du moins la compréhension la plus profonde des problèmes posés par le comportement des hommes et surtout des artistes présents. (...) Nous pouvons combattre et abattre un Eichmann quelconque pour des crimes précis et reconnaître, par ailleurs, qu'il a pu prononcer, à un moment donné, une parole juste et charitable, justement parce que nous pensons que l'action est toujours partielle et n'exige pas un aveuglement complet, ni la capacité de salir totalement, sans discernement, un être quelconque".
Isidore ISou, in Contre L’Internationale Situationniste, Hors commerce D'art, p. 364-367





mercredi 5 février 2014

FIGURES DE L'EXTERNITE

Tant que la jeunesse souffrira en esclavage ou sera hiérarchiquement exploitée, elle se jettera dans toutes les folies belliqueuses et toutes les barbaries qui lui permettent au moins de se sauver de son "inexistence".
Les "établis", prolétaires ou capitalistes, sont passifs parce qu'ils ne veulent pas se compromettre en sortant dans la rue. Ils ont des biens ou des enfants à défendre ! Les jeunes qui n'ont rien à perdre, représentent l'attaque, l'Aventure même.
Ce sont les jeunes qui ont fait la Résistance et non les dirigeants qui distribuaient les ordres et commandaient de leurs fauteuils confortables. Les révolutions ont été faites par les jeunes hors de toute classe, qui se sont alliés à ces classes pour être trahis par elles et rejetés. Que les jeunes cessent de servir de marchandise pour devenir consommateurs de leur propre élan.
"Si la jeunesse ne se sauve pas, elle perdra le monde"
in Front de la Jeunesse numéro 1, 1950, Notre Programme

("Jour de Colère" le 26 janvier, ; nos enragés, nos externes....)





dimanche 2 février 2014

une nouvelle affaire Dreyfus ?

Les braises de "L'Affaire" sont encore brûlantes, chaque nouveau rebondissement vient en raviver les flammes, et pour longtemps malgré les efforts du sinistre de l'intérieur pour contenir l'incendie ! Ce qui n'était qu'une polémique mineure circonscrite au petit monde des arts du spectacle est devenu, grâce aux efforts conjugués du Crijf, de la Licra, de la Presse "progressiste" et d'un sinistre en quête d'une stature présidentielle, une véritable "Affaire d'Etat" qui a révélé les profondes fractures de ce pays et des blessures jusque là silencieuses. 
Un impensé raciste porté par la gauche "progressiste"
Pour ceux et celles qui ignoraient encore le nom de famille de l'humoriste le plus controversé de France, la presse et les chaînes télévisées se sont chargées de rappeler la teneur exotique de son patronyme, dans la digne tradition des délateurs d’extrême droite ; j'avais déjà noté chez les internationaux lettristes ce penchant douteux pour la publicité des noms de famille des camarades congédies (" Isidore Isou alias jean Isidore Goldstein, Maurice Lemaître alias Moïse Bismuth..."). Le Signifiant "M'Ballah, M'ballah", repris et répété obsessionnellement, vient comme une condamnation et une exclusion : décidément celui-ci n'en est pas ! de cette république idéale qui derrière l'abstraction de ses grands principes généreux finit par vomir son fondement ethnique : horde de "petits blancs" éructant sur les plateaux Tv contre le "nègre marron" Dieudonné... Sont-ce donc les sketchs polémiques qui sont ici condamnés ou la couleur d'un "nègre" turbulent renvoyé à des origines lointaines, banni de la respectabilité républicaine ? L’humoriste n'est pas le seul à faire les frais de ce racisme bon teint qui désormais, forcé par "l'affaire" s'affiche, décomplexé et menaçant, à visage découvert : le public qui se rend massivement aux spectacles de Dieudonné est présenté comme une cinquième colonne d’extrémistes "néo-fascistes", "rouges, verts et bruns" ; est ici visé directement le public issu des classes populaires, de ces banlieues qui hier encore suscitaient compassion et empathie et qui aujourd'hui sont désignées comme un vivier de fanatiques prêts à mettre en péril l'ordre républicain, tout cela n'était donc que farces et attrapes ! Merci, depuis l'imposture SOS racisme, les principaux concernés avaient bien compris ce qu'il était de cette compassion quelque peu méprisante... Cette France de la "diversité black, blanc, beur" autrefois célébrée se retrouve sur les bancs des prévenus, comme sous la droite, comme d'habitude, comme toujours, accusée de préparer les pires retours aux "heures les plus sombres de notre histoire" par leurs "amis" d'hier : le "safari" odieux mené contre Dieudonné largement relayé par Le Nouvel Obs, Le Huffington Post, Le Monde, Bfm tv et le service public n'étant pas ne reste dans cette affaire sordide, a montré à quel point une France toute en "blancheur" n'avait certainement pas rompu avec les pratiques de l'époque coloniale (la référence à Jules Ferry, les postures paternalistes et autoritaires de Vals, Peillon, tout cela a des relents zombiesques de troisième république) même s'il a fallu in extremis demander à quelques "indigènes" de prêter main forte (la grande mosquée, peu qualifiée en matière d'humour, s'exprimant sur la sulfureuse quenelle, Madame Taubira dénonçant ceux qui rient aux facéties de Dieudonné comme autant des complices "après coup, de crimes contre l'humanité" - !!! -) à ce lynchage afin que le communautarisme très à droite et pas très adroit (BHL, grossiste en baratins et en guerres humanitaires, parlant des spectacles de Dieudonné comme autant de "meetings nazis" !!!) de cette opération ne finisse par devenir manifeste comme ici :
"Le défi que nous posent tous les Dieudonnés réside dans notre capacité à en comprendre la finalité autant que la stratégie. Ne pas percevoir l'enjeu de cette imposture consiste à reconduire le dénigrement stalinien face à la lucidité d'Orwell, Koestler ou Camus. Ne pas comprendre que ce sont nos libertés qui sont visées à travers Israël, consiste à reconduire le même aveuglement devant les vertus pacifiques d'Hitler. Ne pas comprendre que c'est l'identité européenne qui est visée à travers les juifs, consiste à reconduire l'esprit de Munich. Plus loin à l'Est dans ce fond de Méditerranée, la ligne de front qui nous protège se nomme Israël, seul Etat membre de l'ONU menacé ouvertement de destruction par un autre Etat membre de l'ONU. Qui massacre qui au Proche Orient ou dans le monde arabe aujourd'hui ?
Michèle Tribala, Pascal Bruckner, Richard Prasquier, Jacques Tornero, De quoi Dieudonné est-il le nom ? in Huffington Post 03/01/2014  
http://www.huffingtonpost.fr/michele-tribalat/dieudonne-antisemitisme-quenelle_b_4536187.html

Une gauche institutionnelle en guerre contre les classes populaires
Il s'est trouvé trop peu de voix à gauche pour dénoncer dans l'opération lancée par Monsieur Vals les risques d'une rupture irrémédiable entre les catégories les plus défavorisées de ce pays, notamment la jeunesse des "zones sensibles", et  une gauche politique qui prétend pourtant les défendre et les représenter ; beaucoup des jeunes qui composent en effet le public de l'humoriste peuvent se découvrir une communauté de destin avec l'artiste, chassé, exclu, banni de la cours et du Royaume de France par des aristocrates sourcilleux, attachés à la défense de leurs privilèges et peu à l'écoute des doléances légitimes d'un peuple qui périodiquement fait entendre sa colère. La gauche a montré dans cette affaire un visage finalement attendu qui permet de dissiper et d'expliquer bien des paradoxes et des quiproquos ; elle est apparue sous les traits peu ragoûtants de bons bourgeois, gérant un patrimoine de places, de rentes et de carrières, soucieux avant tout de garantir l'ordre et la sécurité (voir les dernières déclarations de Robert Badinter), à travers des dispositions essentiellement répressives (surveiller, punir, interdire, poursuivre en justice) avec un regard compatissant et méprisant pour les soubresauts venus des marges les plus éloignées de leur petit confort. Les propos de Manuel Vals sur les jeunes tentés par le Djihad en Syrie ou ailleurs, prolongent et approfondissent cette mise en soupçon et en accusation d'une jeunesse en galère qui sait désormais à quoi s'en tenir et nourrit avec raison une défiance grandissante à l'encontre d'un catéchisme républicain qui s'accommode fort bien de sa misère. Cette France qui se porte bien s'inquiète et a peur de sa jeunesse qui dans le plus grand chaos commence à se mobiliser sous les mots d'ordre les plus aberrants (voir la manifestation récente dite "Jour de colère"), elle bouscule et démasque les poseurs et les imposteurs, perturbe le jeu politique et ses clivages traditionnels ; chercher ici un affrontement droite/gauche relèverait d'un contre-sens complet, c'est bien plutôt à une opposition insiders/outsiders que nous assistons, dont certains aspects déjà observés dans l'histoire ne peuvent dissimuler l'étonnante nouveauté des convergences créées, susceptibles de  prolongements inattendus, voire révolutionnaires : la présence de jeunes à "capuches" aux côtés de militants plutôt identifiés à l’extrême droite oblige la gauche institutionnelle à jeter bas les masques et à jouer cartes sur table : les appels à l'union sacrée des républicains lancés par sinistre de l'intérieur visent moins à défendre un bien commun qu'un mythe au service d'une caste aveugle et sourde aux cris des "dieudamnés" et autres déclassés de son meilleur des mondes. On reste confondu par une telle inconscience : "Lorsque Dieudonné prétend s’attaquer au «système», c’est précisément la république et la démocratie, notre bien commun, qui sont agressées car son objectif est de provoquer le plus grand trouble possible dans le corps social" (Cindy Léonie Dieudonné multirécidiviste, in Libération du 3 janvier 2014, http://nosnondits.wordpress.com/2014/01/03/dieudonne multirecidiviste/). Quoi de commun Princesse Cindy entre le comité éditorial de Libération et les jeunes désoeuvrés qui végètent dans des quartiers de haute relégation où cette "république" les somme de rester tout en pleurant sur cet insupportable "plafond de verre" qui les maintient dans leur condition de subalternes ? Qu'ils se hasardent à prétendre en sortir, ne serait-ce que par l'humour, pour respirer le grand air de cette généreuse république, et les voilà désigner comme le Grand Danger, l'ennemi intérieur, la "bête" qu'il faut éradiquer et qui justifie toutes les mesures d'exception et toutes les dérives autoritaires :
" Il est heureux que les plus hautes autorités de l’Etat aient tout de même fini par prendre la mesure du danger que représente le néo-nazi Dieudonné. Cela fait une dizaine d’années maintenant que celui-ci attise la haine contre les Juifs, faisant les délices de l’extrême droite traditionnelle – celle qui va du Front national jusqu’aux groupuscules les plus obscurs de l’ultra-droite la plus radicale –, racolant chez les jeunes, entraînant dans son sillage des hordes de frustrés incultes qui se prennent pour des rebelles. Internet aidant, des dizaines de milliers de nouveaux SA et SS virtuels parsèment dorénavant le territoire français" in LA règle du Jeu, Bernard Schalsca C'est à la france entière de condamner et d'isoler l'antisémite Dieudonné,http://laregledujeu.org/schalscha/2014/01/06/c%E2%80%99est-a-la-france-entiere-de-condamner-et-isoler-l%E2%80%99antisemite-dieudonne/ )
Eric Nauleau ne s'y est finalement pas trompé en acceptant de réaliser un débat par mails avec le Président D’Égalité et réconciliation Alain Soral ; au delà de la personnalité controversée de ce dernier, son passage du Pc au Fn, sa relecture d'une gauche non étatiste (Proudhon, Sorel), sa réhabilitation d'un nationalisme révolutionnaire, révèlent un nœud de forces sociales inédit, une nouvelle donne contestataire, qui débordent les partis traditionnels, leurs mots d'ordre, leurs chiens de garde habituels et traversent l'ensemble de la société avec à terme la possible recomposition du paysage politique, intellectuel et social, comme lors de l'affaire Dreyfus qui avait été pour la gauche française un véritable acte fondateur. Au delà de la persécution d’État menée contre l'humoriste Dieudonné, les rappels à l'ordre de plus en plus insistants et policiers d'une gauche néo-conservatrice qui frappe d'abord les classes populaires doivent faire face à la visibilité grandissante d'une dissidence/résistance qui sur le mode du négatif cherche ses mots d'ordre, sa ligne et ses concepts, non sans confusion et non sans risque de récupération par les factions les plus anti-modernes (passage du combat contre un sionisme qui ne dit pas son nom à un antisémitisme "patriote" de type Drumont/Maurras, promotion du communautariste au nom d'une identité "indigène" ). A savoir Égalité et réconciliation et/ou Indigènes de la république... Ces deux organisations se disputent le terrain de la contradiction ( avec un très net avantage pour E&R) face au status quo intenable défendu par la gauche de gouvernement (mais que dire du silence complice des communistes et du NPA qui ont laissé carte blanche au Sinistre de l'intérieur) en attendant une alternative progressiste à ce qui apparaît, chez ces deux organisations, comme une critique et un refus assumé des apports de la modernité, la promotion d'un ordre traditionnel supposé répondre aux attentes et aspirations des outsiders et des indigents de la République. On peut sérieusement en douter.... Prochaine étape : LE SOULÈVEMENT DE LA JEUNESSE !