mercredi 27 juillet 2011

GALERIE SATELLITE : ALAIN SATIE EN SES OEUVRES VIVES



Frédéric Acquaviva propose depuis lundi à La Galerie Satellite pour sa programmation estivale une exposition d’œuvres d'Alain Satié, La dynamique évolutive du roman ; figure historique importante du mouvement lettriste, disparu cette année, Alain Satié laisse une œuvre artistique de premier ordre dont on pourra à cette occasion découvrir la ligne hypergraphique singulière .



lundi 18 juillet 2011

EXPOSITION GALERIE SATELLITE



A partir du 19, Frédéric Acquaviva présentera à la Galerie Satellite, cinq artistes dans le cadre de l'Ete spoutnik. Le vernissage aura lieu le mardi 19 juillet à partir de 18h00. C'est aussi à la Galerie Satellite que les Editions Acquaviva présenteront le nouvel opus de cette collection vouée à devenir culte : Euterpe du Hoggar de François Poyet en présence de l'auteur le 9 août à 18h00. A suivre....





mercredi 6 juillet 2011

ACTUALITE DU LETTRISME

Plusieurs publications viennent s'ajouter aux déjà très nombreuses lectures prévues pour cet été mais on ne saurait trop recommander :
- Aux Editions Acquaviva, un petit texte de Jean Pierre Gillard consacré à Gabriel Pomerand, témoignage précieux de la dernière apparition de l'archange au sein d'un mouvement qu'il avait quitté depuis des années.. et quelle photo !


- Damien Dion poursuit l'aventure TOTH ; troisième numéro, consacré à la poésie cette fois-ci, nouvelle mise en page, Cd et nombreuses contributions.... aventure qu'il faut absolument soutenir !


- Enfin, une discussion entre Roland Sabatier et Guillaume Robin évoquant notamment les rapports du lettrisme au Nouveau Réalisme, à lire sur le site de la revue Scission (http://revue-scission.com/).

lundi 4 juillet 2011

PARTI SOCIALISTE,L'EQUATION PERDANTE : 0 + 0 =....

Les récentes turpitudes du candidat probable à la primaire socialiste, "favori des sondages", ne doivent pas être sans conséquence. Elles interrogent moins la personne DSK que le Parti Socialiste dans son fonctionnement réel, dans un moment de crise où je dois bien reconnaître les poses et postures habituelles ont cédé la place à un naturel bien curieux :
Si la présomption d’innocence est un acquis précieux qu'il faut réaffirmer en toute circonstance, il est pour le moins étonnant de constater qu'il s'avère être à géométrie variable. Je ne me souviens pas avoir il y presque un an déjà entendu ni un BHL, ni un Badinter venir expliquer que M. Woerth restait "présumé innocent" alors qu'il était au cœur d'une tourmente médiatico-politique. Est-il innocent ou coupable des faits qui lui sont imputés, à tort ou à raison, je n'en sais strictement rien à ce jour. Force est de reconnaître que ce "principe sacré" s'applique diversement selon les affinités et les positionnements politiques, le degré de proximité de la personne mise en cause... quelle cohérence dans les principes ! Par ailleurs, il est de règle de ne pas commenter une affaire en cours, indépendance de la justice oblige... le chauvinisme le plus étriqué s'est pourtant manifesté au grand jour : la pauvre petit coq gaulois disqualifie derechef tout ce qui n'est pas ses petits habitus hexagonaux : la justice new-yorkaise n'est pas la justice française ! So what ? Avant de juger, encore faut-il comprendre le fonctionnement et la culture d'une justice qui en effet est très différente de la notre. Mais au jeu des comparaisons la France y gagne-t-elle vraiment ? Les "accusés/acquittés" d'Outreau auraient sans doute beaucoup de choses à dire sur l'excellence de la justice française !
Car sur le mode de l'impensé, du lapsus, c'est bien tout un vieux fond monarchiste qui s'est donné à lire dans bien des réactions "indignées" par le traitement sévère auquel le "présumé innocent" DSK se trouvait soumis sur les seules paroles d'une plaignante. La France a certes fait tomber bien des têtes réelles sous la terreur mais elle a maintenu intactes les têtes symboliques, d'où les entorses répétées au principe d'égalité fondateur du contrat social républicain. Ce qui semblait déplaire, heurter, révulser, c'est bien qu'un homme important socialement puisse être traité selon les règles du droit applicables à tous, aussi aberrantes soient-elles (on ne juge pas les faits mais la crédibilité du plaignant et de l'accusé). En effet, la justice peine à s'appliquer pleinement en France, au delà d'un certain seuil social, il y a comme un "plafond de verre" là aussi... Pour preuve, un ancien président, en sénilité avancée, pourrait être enfin être amené à s'expliquer devant la justice pour des faits remontant à quelques décennies ! Il faut relire Tocqueville
De la démocratie en Amérique pour comprendre combien le terme de Nouveau monde ne se limitait pas à la seule dimension géographique : l'égalité de tous devant la loi, le refus des privilèges liés à la Naissance, un authentique libéralisme politique sont des éléments culturels et historiques fondateurs du "Rêve américain". La France reste une monarchie républicaine qui dans la pratique accorde au "grand homme" la jouissance de privilèges, de dérogations au droit commun, interdits au citoyen ordinaire. Il y a eu à l'occasion de cette affaire comme un choc culturel, la rencontre de deux mondes qui ne se comprennent pas.
Les premières réactions des socialistes qui font autorité (Aubry, Badinter, Royal, Leguen, Lang , Walls...) à l'annonce de l'arrestation de DSK, les commentaires des uns ou des autres tout au long des rebondissements, laissent rêveur... Ce parti qui a toujours été le plus critique à l'égard de la cinquième république, de la figure charismatique du président/monarque, se trouve à travers la primaire en avoir totalement digéré le conservatisme : il n'est plus question de débattre, de confronter des options venues des nombreux courants qui font la richesse du Parti socialiste, il s'agit désormais de rentrer pleinement dans "la société du spectacle", de désigner l’icône charismatique qui fait grimper le sondagomètre, celui qui d'après les experts et sondeurs est le plus à même d'emporter la prochaine élection. Le "chouchou" des sondages n'a pas prononcé un mot sur le programme du PS, sur "son" programme, "son" analyse de la situation française, "son" diagnostic, "ses" solutions... et il caracole au sommet des sondages, il n'a pas besoin de parler, il s'impose par sa seule absence, attendu qu'il est comme un Messie à qui personne ne songerait à porter la contradiction. Si cette primaire n'est qu'une farce, destinée à désigner celui que les sondages désignent déjà, on ne voit guère où se trouve la nouveauté pour la vie politique et la démocratie française ; les socialistes seraient mieux inspirés de réfléchir à l'exemple de Ségolène Royal (donnée gagnante dans la majorité des sondages), à celui de Nicolas Hulot (qui devait écraser Eva joly), à celui de Lionel Jospin (dépassé par l'outsider Lepen qu'aucun sondage n'avait vu venir).
Pour connaître les idées du courant strauss-kanien, via notamment le think-tank
A gauche en Europe (où l'on trouvait un certain Oliver Ferrand aujourd'hui président de Terra Nova), pour en partager le réformisme, j'ai souvent noté qu'elles restaient minoritaires à gauche ; elles sont souvent taxées de trop "libérales", de "droite" (rires) par opposition aux poncifs usuels de la gauche politique (redistribution, état, taxation des riches). C'est contre cette ligne justement, défendue par des gouvernements de gauche, dans l'imminence d'une faillite redoutée, que les citoyens et citoyennes manifestent en Espagne, en Grèce... Par quel miracle l'électorat français, le plus rétif aux orientations libérales, se découvre-t-il soudain un amour sans limite pour l'ancien directeur du FMI (dont personne à ce jour n'a tenté d'ailleurs un bilan critique et nuancé) ? N'y a-t-il pas là constitution d'une "bulle spéculative", d'un objet médiatique qui risque de se dégonfler très vite, voire la volonté pour une gauche sans troupe, sans prise réelle sur le pays, de forcer le destin à travers les prescripteurs d'opinion ? Le PS ne manque pourtant pas de talents, ni d'esprits brillants (François Hollande ou Pierre Moscovici) et l'indigence de son projet fourre-tout cache mal les orientations divergentes (étatistes, libérales) dont on aimerait qu'elles se confrontent publiquement et dialoguent avec les autres partis de gauche. Rien de plus méprisant pour les électeurs que de faire passer un Raymond Aron pour Che Guevarra et de se reposer sur la détestation de l'actuel président pour une hypothétique victoire !
Enfin, les organisations féministes en ont été pour leurs frais : contrairement à ce qui s'écrit ici ou là, la "relaxe" de DSK ne règle rien en ce qui concerne les interventions de ses "amis" puisqu'ils ont donné l'exemple du sexisme le plus rétrograde, dépassant en machisme décomplexé un Eric Zemmour qui passerait presque ici pour un amateur en matière d'imbécillité. Cela ne me gène guère, après tout cela participe d'une exception française, un de ses nombreux archaïsmes, mais que cela vienne du Parti qui a fait de la question des femmes un enjeu de lutte sociale et politique, voilà qui doit amener à réfléchir à ce que le mot "féminisme" signifie dans la bouche d'un Jack Lang ou d'un Manuel Walls : une posture, une imposture, une rhétorique à usage électoral ? On ne pourra pas se plaindre de voir la société se "communautariser", les minorités et les femmes former leurs propres groupes de revendication tant le PS a donné l'image d'une gauche essentiellement "masculiniste", "blanche" et "tribale" ; et on voudrait me faire croire qu'il n'y que les "banlieues" et les "musulmans" qui ont un "problème" avec les femmes, que le la violence sexiste se trouve toute entière concentrée dans les quartiers en difficultés... Quelle blague !
Quand au "dragueur" DSK un peu "lourd" (beauf ?), selon Aurélie Filippeti, il devrait lire
La Mécanique des femmes, Initiation à la Haute Volupté, JE vous Apprendrai l'AMour du génial Isidore Isou, et ses amis aussi (Jean François Khan, BHL, M. Badinter, Manuel Walls, Jack Lang et quelques autres).



dimanche 3 juillet 2011

UN NOUVEAU PARADIGME POLITIQUE ?

Le fait divers l'a emporté sur la raison politique : l'affaire DSK a brouillé, provisoirement il faut l'espérer, les enjeux de la prochaine présidentielle. Cela faisait bien longtemps pourtant qu'à Gauche on désespérait de voir une once d'idée nouvelle. La posture, l'héritage sans inventaire des, années Mitterrand, les mythologies et illusions entretenues dans des réflexes quasi pavloviens, une rhétorique d'un autre temps, tout cela avait finit par faire du Parti Socialiste un parti vieillissant, hors jeu et hors course, voué comme le Parti radical autrefois a décliné inexorablement.
Pour quelle alternative ? La base historique du PS (les fameuses "classes populaires") n'a cessé de fuir les promesses de ce parti ambigu, qui oscille entre principe de réalité et de plaisir selon qu'il se trouve dans l’opposition ou aux affaires ; d'où une montée de l’abstention, le report grandissant à l'extrême droite et l'instabilité de la nouvelle bourgeoisie issue de la gentrification qui peut être séduite autant par le centre (en 2007) que les écologistes mais semble de toute façon sourde aux discours ouvriéristes . Ambiguïté en effet car le Ps au moins depuis 1981 avait réalisé une coalition d'intérêts inattendue (c'est là son vrai succès politique) : une base prolétarienne (ouvriers et employés), les classes moyennes et supérieures, issues des Trente Glorieuses, l'employé et son DRH si l'on veut : la critique sociale et la critique artiste, la justice sociale, la redistribution pour les uns, la mobilité, la promotion individuelle pour les autres.

La mondialisation avec ses impératifs de libéralisation tous azimuts a fait explosé cette mythique union qui s'était matérialisée jadis par le programme commun : les perdants de la mondialisation (ouvriers et employés), disqualifiés par la compétition mondiale, moins dotés en capital culturel et scolaire ou relationnel, peu mobiles, rejettent en partie une gauche qui n'a pas su les accompagner dans ces nouveaux défis auxquels ils n'étaient pas préparés, les gagnants de la mondialisation (la bourgeoisie gentrifiée, "progressiste" (sic) bien sûr) se reconnait davantage dans les propositions post-industrielles des écologistes, dans le "qualitatif" libérée qu'elle est pour l'instant de la dure nécessité économique. Comme l'écrivait autrefois de manière prémonitoire André Gorz Adieu au prolétariat... La question écologique a remplacé la question sociale. La matrice marxiste productiviste est rejetée au profit d'un paradigme qui décline dans l'oubli actif des classes populaires ouverture au monde, décroissance heureuse et sacralisation de l'environnement. Certes tout cela est schématique et on trouve parmi les écologistes quelques résistants pour qui la question sociale a encore quelque importance... et aucun des partis politiques ne méconnaît l'importance de la problématique écologique. Mais la composition sociologique de cet électorat urbain le rend peu à même de comprendre les problèmes des perdants de la mondialisation et leurs aspirations (la compassion tient lieu souvent de vernis social, le "prolo" est presque devenu un repoussoir).
C'est le grand écart pour l'instant intenable : la gauche ne peut espérer mobiliser l' électorat populaire que dans la mesure où elle promet de réinstaller une sécurité sur le plan social : démondialisation, protectionnisme, retour de l'Etat omnipotent, encadrement et limitation des salaires, fiscalité lourde pour les stocks-options, critique de l'Europe, quitte à renoncer à '"l'efficacité économique" ; elle tourne le dos au libéralisme et prend des accents populistes parfois que l'on peine à distinguer du programme de Marine Lepen. Cette dernière s'est appropriée la question sociale, oubliée en partie à gauche, pour en faire le centre de son programme : les classes populaires malmenées par la mondialisation, orphelines sur la plan politique, se jettent en France comme en Europe dans les mouvements conservateurs mais la gauche n'a-t-elle pas fini pas désespérer Billancourt ? Que reste-t-il au Parti socialiste ? Les plus réformistes seront tentés par le centre comme en 2007 ou Europe/Ecologie/Les verts, les plus radicaux par le Parti de Gauche, les petites classes moyennes risquent de donner leur suffrage à l'extrême droite ou s'abstenir ? DSK apparait comme le candidat idéal du Nouvel Obs, de Libération et de Sciences Po... d'une micro bourgeoisie qui s'illusionne et prétend représenter "la gauche" in extenso. Cela suffira-t-il à gagner ?
C'est dans ce contexte que Terra nova a publié une Note (Gauche, quelle majorité pour 2012 ?) qui est venu comme un salutaire pavé dans la mare aux évidences. Le propos est ambitieux puisqu'il définit une nouvelle coalition historique, une base sociologique différente de celle héritée de la tradition socialiste et nécessairement de nouveaux enjeux et défis en terme de programme et de propositions pour la gauche, le fameux changement de paradigme tant espéré :
"Une nouvelle coalition émerge : "la France de demain", plus jeune, plus diverse, plus féminisée. Un électorat progressiste sur le plan culturel. Une population d'
outsiders sur le plan économique, variable d'ajustement face à la crise d'une société qui a décidé de sacrifier ses nouveaux entrants. Il constitue le nouvel électorat "naturel" de la gauche mais il n'est pas majoritaire ». Qui sont donc ces outsiders ? Les jeunes, les femmes, les minorités et immigrés par opposition aux insiders attachés au statu quo et à la défense de leurs acquis et de leur position, les entrants face aux sortants. Il s'agit d'une approche qui fait peu de cas des antagonismes de classe où chaque groupe est réifié à une place et à des intérêts identifiés, pour s'intéresser à ceux et celles qui ont un intérêt objectif au changement et donc à la réforme. Voilà bien le peuple de gauche nouvelle mouture. L'opposition insiders/outsiders plutôt que les clivages de classe ? Cette distinction est opératoire depuis bien longtemps dans les sciences sociales aux Etats-Unis (Howard Becker) ou dans la théorie économique, mais il est vrai qu'une pareille lecture d'inspiration libérale n'a jusqu'à présent jamais trouvé sa place dans un contexte français muselé par un surmoi marxiste et les fondements républicains du socialisme hexagonal, si on excepte le Soulèvement de la Jeunesse d'Isou dont j'ai moi-même tenté dans une récente brochure de montrer toute l'actualité (Editions Acquaviva). La démonstration de Terra nova est particulièrement convaincante : elle souligne l'épuisement des grandes références discursives et symboliques, l'enracinement de la gauche institutionnelle dans un conservatisme électoral, une posture défensive qui sous couvert de justice sociale laisse des pans entiers de la société sans place, ni perspective. Si l'on ne peut ici que saluer le caractère novateur d'une telle lecture, et l'urgence en effet d'une révolution culturelle à gauche, il n'en reste pas moins que la Note de Terra nova souffre de deux défauts :

  • d'une part elle définit la distinction entre outsiders et insiders sur la base des « valeurs » adoptées ; elle reste ainsi à une description sociologique statique alors que cette distinction est forte d'implications sur le terrain de la dynamique économique (totalement négligée par la Note).

  • D'autre part, elle réintroduit un clivage entre insiders/outsiders qui ressemble fort à l'ancienne lutte des classes. Certes, de nombreuses critiques adressées à Terra nova sont excessives et relèvent du procès d'intention : il ne s'agit pas se débarrasser des classes populaires mais de se décentrer, de faire de catégories nouvelles le centre radioactif d'une recomposition électorale et la base des alliances à venir. Ceci dit, il y a sous la plume des auteurs de Terra Nova comme l'aveu d'un soupçon qui pèse sur les classes populaires et leur conservatisme définitif. Isou a, de son côté, toujours placé son Soulèvement de la jeunesse sous le signe de l'union entre jeunes, producteurs et créateurs. L'Appel récent du 21 avril, les propositions du plus jeune candidat déclaré à la présidentielle Maxime Verner ne vont pourtant pas dans le sens d'une lutte à mort entre conservateurs et réformistes, groupes d'intérêts divergents, mais bien plutôt dans celui, authentiquement progressiste, d'un Nouveau Contrat Social entre insiders et outsiders :

    « Un pacte : nous ne donnons pas à notre démarche une dimension guerrière. C’est absolument le contraire. Nous appelons à un nouveau pacte entre les générations Nous estimons qu’elles ne ressentent pas assez à quel point leurs intérêts sont liés. Générationnel(s) : la question d'un nouveau pacte entre les générations est pour nous la question centrale, puisque la diffusion de ce message d'une nouvelle solidarité et la transformation réelle opérée notamment au sommet des institutions, sont seules capables de remettre la société en mouvement. Nous parlons aujourd'hui d'une alliance, objective et au profit de tous, entre les jeunes actifs et la génération du baby-boom pour trouver le compromis nécessaire à la définition de ce nouveau pacte générationnel. Cette question est aujourd'hui existentielle. En effet, d'une part, les jeunes générations sont de plus en plus déclassées économiquement, culturellement, politiquement, et socialement en France. D’autre part, jamais l'extraordinaire allongement de la durée de vie nous a autant interrogés collectivement. »

    ( http://appeldu21avril.org/media/le-pacte-generationnels-version-internet.pdf)


Les classes populaires méritent mieux en effet que les ficelles grossières du populisme qu'il vienne de la droite comme de la gauche.