"(...) Après la guerre civile des années 90, serions nous passés dans « une guerre civile froide, une confrontation généralisée sans arme », comme le croit notre historien ? Avec à chaque fois les mêmes symboles à brûler : les symboles d’un état extérieur à la société, la poste, les mairies, les écoles publiques, des lieux qui ne remplissent plus leurs missions de services publics mais qui sont des « instruments de pouvoir. » Pendant que le libéralisme accentue les inégalités sociales et n’ouvre de perspectives qu’à une minorité de privilégiés. A Belcourt, Younes et les siens ont brûlé l’annexe de la mairie, le musée des martyrs de la guerre de libération nationale, et ils ont pillé un magasin de vêtements et de téléviseurs plasma, ni le service public, ni le marché libéral qui les exclus n’ont trouvé de grâce à leurs yeux. « Ils veulent nous briser, bientôt ils nous mettront des compteurs au cou pour nous faire payer l’air qu’on respire. En manifestant, nous avons envoyé un message au gouvernement : nous ne nous excuserons pas d’être vivants. »
source :
Ghania Mouffock
http://www.indigenes-republique.fr/article.php3?id_article=1191
source :
Ghania Mouffock
http://www.indigenes-republique.fr/article.php3?id_article=1191
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire