"Alors que la société française a
profondément changé depuis vingt ans, alors qu’ils sont frappés de plein
fouet par le chômage et l’insécurité, les moins de 25 ans sont
totalement oubliés. On ne les voit ni dans les partis (en France, tous
leurs leaders ont entre 50 et 70 ans, très loin de Matteo Renzi ou
d’Aléxis Tsípras) ni dans les syndicats, pas davantage dans les médias.
Et non seulement ils ne sont pas représentés, mais on ne les écoute pas.
Ils sont dans une panne d’avenir. Il y a une vraie colère de la
jeunesse et même chez eux une véritable hargne, terrible, à l’égard des
anciennes générations. Cela explique en partie le phénomène Dieudonné,
comme le mouvement très fort du « je ne suis pas Charlie » chez les
moins de 25 ans. Pas parce qu’ils approuvent les terroristes mais par
défi de l’autorité et du consensus bien-pensant. Là, c’est le moment ou
jamais. Il faut une prise de conscience et une volonté très forte, de
tous, de favoriser enfin les nouvelles générations."
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