extrait du journal NOUS SOMMES PARTOUT, lundi 24 avril 2018
Ce lundi vers 16H00, les forces spéciales de la BAQ (brigade anti-quenelles) ont du intervenir rue Nollet dans le 18ème arrondissement afin de mettre hors-d'état de nuire un dangereux individu, de type nord africain, visiblement militant très actif de la cause quenelliste. Il a été établi par les autorités que cet inquiétant personnage se livrait à des activités terroristes manifestes dans son appartement depuis déjà plusieurs mois. Sa femme totalement paniquée avait plus tôt dans l'après-midi alerté le commissariat du quartier en indiquant que son mari entrainait leurs deux enfants à exécuter l'ignoble geste de la quenelle dans leur salon tandis que la télévision retransmettait l'intervention de notre Ministre de L'Intérieur tant apprécié par les français. En effet notre bien-aimé ministre, Monsieur Valskozy, invité à sa demande, souhaitait exposer aux français les grandes lignes de sa politique admirable, dresser un état des lieux positif de son action et répondre aux questions toujours très pertinentes du Grand journaliste politique Joe Frein, qui par ailleurs était témoin d'honneur à son mariage l'été dernier. Mais notre ministre ignorait tout du drame qui se jouait à ce moment là et de l'insulte qui lui était faite. L'outrage à majesté était clairement établi, la volonté de nuire et peut-être pire encore aussi... Le père de famille au comble de la démence avait visiblement souhaité embrigader ses deux garçons innocents dans sa folie haineuse et ses pensées nauséabondes. Sa femme, une citoyenne dont la vigilance et le courage forcent l'admiration et le respect, avait des soupçons depuis déjà plusieurs semaines ; elle avait constaté des absences répétées, des mails suspects et codés (Que n'Heil ! identifié depuis comme le cri de ralliement hitlero-nazisto-vichysto-stalinien des terroristes quenellistes par le philosopheromanicieréditeurjournalisteintellectuelengagécinéastegénialquelemondenousenvie Bernard Sassufy), une présence anormalement récurrente d'ananas et d'abricots dans la corbeille à fruits, un Cd compilation de la chanteuse Annie Cordy, un désintérêt pour la télévision, la radio, et des réactions inquiétantes quand il lui arrivait de jeter un oeil distrait sur l'écran (fous rires hystériques, raidissement du bas droit et torsion incontrôlable du bras gauche). Le médecin de famille avait tout de suite reconnu les premiers symptômes d'un "quenellisatus non interruptus" et s'était empressé de faire un signalement aux renseignements généraux qui depuis avait mis sous surveillance légère l'appartement du couple. Un internement lourd, en cellule d'isolement avec une rééducation menée par les équipes du ministère de l'harmonie intérieure et du bonheur universel aurait sans doute permis d'obtenir un début de guérison. Mais l'individu récidiviste dans l'ignominie ne souhaitait absolument pas retrouver une vie sociale saine et normale. Il avait irrémédiablement basculé dans l'abjection, du côté de la perversité et du monstrueux, le coming out était consommé et en compagnie de quelques délirants de son acabit, rencontrés au gré de ses escapades nocturnes, il conspirait à subvertir l'ordre social et votre paix mes chers compatriotes. Quand de sa fenêtre il aperçut les équipes spéciales qui se préparaient à investir les lieux, il se précipita jusqu'au grenier et là par une fenêtre dérobée put accéder au toit d'où il commença à haranguer la foule qui s'agitait et s'interrogeait au pied de l'immeuble. Face à des témoins horrifiés et notamment des enfants qui sortaient de l'école primaire voisine, Il exécuta plusieurs quenelles particulièrement écœurantes en hurlant "Salade de fruits !jolie ! jolie !" ; les membres des forces spéciales qui avaient eu le temps de prendre position, procédèrent aux injonctions d'usage ("soumission ou liquidation") puis face à la détermination du dément ils le mirent hors d'état de vous nuire par plusieurs balles subtilement logées dans son cerveau de malade. Les enfants choqués par ce que le psychiatre expert nomme un "viol mental" sont actuellement hospitalisés et en état de choc, traumatisés par cette "sodomisation" de leur conscience ils garderont sans doute de nombreuses séquelles des agissements crapuleux d'un père indigne. Leur mère est avec eux et notre Ministre informé en temps réel du déroulement des évènements a salué le courage et la détermination de cette femme admirable, invitant chacun d'entre nous à "être forts face à l'épreuve, face à l'empire de la haine et à ses tentacules nombreuses toujours plus vicieuses" et à dénoncer publiquement les mauvais français qui dans l'ombre "quenellisent sournoisement et nous rappellent les heures les plus sombres de notre histoire"; avec un lyrisme qui n'était pas sans rappeler un Grand Général il a exhorté les citoyens inquiets à livrer aux autorités les noms des coupables afin que cesse "l'impunité du mal" et que la Licrade, SOS ranci et Crif gadget puissent se constituer parties serviles dans des poursuites fiduciaires qui ruineront ces saboteurs qui sapent le moral et l'autorité de la France.
Aucun des personnages ou groupes de cette aimable fiction n'existe encore... pour l'instant...
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