Droit de réponse publié dans le N° 2469 du 29 octobre 1998
Dans le n° 2456, du 30 juillet 1998, dans un article intitulé «Le racisme surfe sur le Web», traitant des sites racistes et néonazis, vous citez comme seul exemple le site Web de Jean-Louis Costes. Mon site n'est ni raciste ni néonazi. C'est un site artistique consacré à mes productions musicales, vidéo et scéniques, sans aucun rapport avec ces idéologies que je réprouve absolument. Les chansons de moi que vous citez font partie d'un CD édité en 1989, «Livrez les Blanches aux bicots», qui est une satire des comportements racistes et non leur apologie. Je m'étonne que votre publication ne vérifie pas mieux les informations qui lui sont fournies et qu'elle cautionne la censure de la liberté d'expression. Cette liberté est pourtant le fondement de la pratique journalistique.
Jean-Louis Costes
La réponse de L'Express par Christophe Barbier
Il suffit de «surfer» sur le site Internet de M. Costes pour réaliser à quel point sa démarche est insidieuse. L'humour, la pratique élastique du second degré et la référence commode à la liberté d'expression ne sauraient justifier le contenu de ses textes. Ceux-ci dépassent le mauvais goût et, lus par des internautes non avertis, peuvent fournir la matière à des prises de position racistes. M. Costes affirme que ce n'est pas là son but: il serait plus efficace dans sa prétendue lutte contre le racisme en n'écrivant rien. L'Express s'est par ailleurs contenté de rappeler les attaques en justice subies par M. Costes, sans déformer aucunement la réalité
http://www.lexpress.fr/informations/le-racisme-surfe-sur-le-web_629763.html
"On n’a pas seulement tenté de me censurer. On me censure effectivement. L’union des étudiants juifs de France me poursuit en justice sans arrêt depuis 1997. Le résultat : concerts annulés, mes disques retirés des magasins, plus aucune émission de télé sur mes shows, articles de presse qui me font passer pour nazi, raciste, révisionniste et même... assassin ! Plus des agressions et des coups sur scène et dans la rue en sortant de chez moi. Je suis ruiné, je suis épuisé. Je vais en crever mais je résisterai jusqu’au bout".
interview de Costes http://www.letempsdetruittout.net/gasparnoe/index.asphttp?v=163
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