FONDATION DU
DOUTE/ BLOIS
Pavillon dʼexposition
temporaire
9 novembre
2013/ 9 février 2014
L A (C E R T A I N E)
I M A G E
D U C I N E M A
D E R O L A N D S A B A T I E R
PROJECTIONS ORGANISÉES
DANS LE CADRE DE LʼEXPOSITION DE ROLAND SABATIER
ŒUVRES DE PÉDAGOGIE
ESTHÉTIQUE (1988-1990)
PROJECTIONS ORGANISÉES
DANS LE CADRE DE LʼEXPOSITION DE ROLAND SABATIER ŒUVRES DE PÉDAGOGIE ESTHÉTIQUE
(1988-1990)
A travers lʼensemble
des modalités du cinéma lettriste, Roland Sabatier a réalisé depuis 1963
plusieurs dizaines de films préoccupés par la mise en doute des valeurs
dévoilées dans les différentes expressions de cet art. En dehors de quelques
films encore inscrits sur la pellicule, comme Le Songe dʼune nudité (1968), Évoluons
(encore un peu) dans le cinéma et la création (1972), ou encore Pour-Venise-Quoi
? (1994), la plupart de ses réalisations renoncent aux supports filmiques
traditionnels pour se présenter comme des films sonores sans image et, plus
fréquemment, comme des réalisations destinées, non plus à être projetées, mais
à être exposées. De ce point de vue, Les Preuves (1966), No Movies (1968),
Épisodes et narrations (1969), Pensiez-vous vraiment voir un film ? (1973), Le film
(n’)est (plus qu’)un souvenir (1975), Esquisses (1978), Regarde ma parole qui
parle (le) du cinéma (1982), ou Quelque part dans le cinéma (1982), sont représentatifs de cette démarche purificatrice
explorée jusque dans ses conséquences les plus extrêmes vers les limites au-delà
desquelles un film ne ressemble plus à un film. Souvent situés dans le virtuel, leur présentation
matérielle devient même accessoire – possible ou non. En cela, il porte le 7ème Art au niveau de modernité atteint avant lui par la
peinture, la musique ou le roman.
Au sujet de
ses films, Frédérique Devaux, précise dans Le Cinéma Lettriste 1951-1991 (Ed.
Paris-Expérimental), que « les apports lettristes en général, ceux de Sabatier en
particulier, ont été de redoutables pressentiments du devenir de lʼart (...) étant
entendu que ces créations ont, le plus souvent, précédé la marche de la
contemporanéité ». Lʼœuvre cinématographique de Roland Sabatier, présentée à la Cinémathèque
française et dans les principaux festivals dʼavant-garde, a été publiée dans
son ensemble, en 1983, sous le titre de Œuvres de cinéma (1963-1983).
FILMS PRÉSENTÉS
(Programme
établi par Anne-Catherine Caron)
Movies, lʼautre,
1969.
Film
infinitésimal en exposition permanente dans la salle de projection.
Le Songe dʼune
nudité, 1968.
16 m/m,
N&B et couleur, 19 minutes.
No Movies.
1968.
Vidéo
couleur, 19 minutes.
Évoluons
(encore un peu) dans le cinéma et la création, 1972.
Film 16 m/m,
couleur, 25 minutes.
Esquisses,
1978.
Film vidéo,
sans image, sonore, 32 minutes.
Je ne
cherche pas un Isou parfait, mais je trouve un Isou meilleur (1978).
Film vidéo,
32 minutes.
Regarde ma
parole qui parle le (du) cinéma (1982).
Film vidéo,
46 minutes.
Quelque part
dans le cinéma, 1982.
Film vidéo
sans image, sonore, 28 minutes.
Mise en
place de rires justes dans une société injuste, 1985.
Film vidéo,
27 minutes.
Œuvres pour
chiens, 1991.
Film vidéo,
couleur, 51 minutes.
Pour-Venise-quoi
? 1994.
Film vidéo,
45 minutes.
Propriété dʼune
approche, 2008.
Film vidéo
sonore et en couleur, 38 minutes.
Vernissage
le 8 novembre à 18h00
FONDATION DU
DOUTE / ÉCOLE DʼART DE BLOIS-AGGLOPOLYS
6 rue
Franciade / 41000 Blois
Ouvert de
14h à 18h30 du mercredi au dimanche
Renseignements
au 02 54 55 37 40.
Lien : http://www.fondationdudoute.fr