mardi 16 avril 2019

LE CINEMA DE ROLAND SABATIER AU CENTRE POMPIDOU LE 17 AVRIL



LE CINÉMA DE ROLAND SABATIER AU CENTRE POMPIDOU 

MERCREDI 17 AVRIL, A 19H, CINÉMA 2 (NIVEAU -1) 
SÉANCE INTITULÉE "QUELQUES DÉSORDRES" AVEC LA PRÉSENTATION DE CINQ FILMS SUIVIE D'UN DÉBAT EN PRÉSENCE DE ROLAND SABATIER.

Programme :

- "Contre les charlatans du cinéma", 1969, film infinitésimal, durée variable. Tous les rires que vous manifesterez aujourd’hui et à l’avenir devront vous conduire à imaginer de multiples images, les différents sons et tous les montages possibles et impossibles d’un film hilarant critique et méprisant à l’égard des charlatans de l’art cinématographique du monde entier.

-"Le Songe d’une nudité", 1968, film ciselant 16mm (numérisé), nb/coul, son, 19 min. Ce film est essentiellement composé de longues séquences de pellicules détournées, altérées et en partie abrasées, et entrecoupées de brefs passage de manifestations en faveur du Soulèvement de la jeunesse tournés dans Paris et de négatifs montrant un personnage aux prises avec une attente vaine. Outre la destruction des filmages, son intérêt principal réside dans la proposition d’une bande sonore qui est, elle-même, mise en abîme au point de ne plus laisser subsister que quelques phrases, des mots détachés ou des syllabes séparées rendant celle-ci en partie mutilée. « Discrépant, ciselé et narquois, le Lettrisme au service de la subversion esthétique ». J. P. Bouyxou

- "Hommage à Buñuel," 1970, film hypergraphique polythanasé, sans pellicule, réalisé en public par l’auteur. Durée indéterminée. Le cinéaste raconte au public ce que sera son film qu’il est sensé présenter en donnant des précisions sur le contenu du son et de l’image. La fin, inattendue, sera sans doute décevante pour le public, mais heureuse pour l’évolution du cinéma moderne.
- "Evoluons (encore un peu) dans le cinéma et la création", 1972, film hypergraphique partiellement polythanasé, aprox. 24 min. Sur des images banales visant à illustrer potentiellement un aperçu des thématiques envisagées par le cinéma passé, ce film hypergraphique, enrichi de ‘’relief discrépant avec ballons peu variés’’, propose dans la bande sonore la description minutieuse de l’ensemble des signes qui au lieu d’être inscrits sur
les images sont ainsi donnés en dehors d’elles. Au spectateur d’assurer mentalement la jonction de ces deux expressions. Pour Isidore Isou (dans le revue 7e Art, n°3, 1983), la bande-son de cette réalisation
‘’nous laisse espérer une espérer une existence faire de simplicité édénique, mais inabordable dans le dépassement du texte des nombres, symboles des relations qui nous emprisonnent. Ce film ouvre de hautes possibilités de développement de d’épanouissement."
-"Mise en place de rires justes sur une société injuste", 1985, film infinitésimal, réalisé en public par l’auteur. Durée 28 min (aprox.). Des contrepèterie entrecoupées de rires et adaptées aux célébrités de l’époque sont offertes comme de simples tremplins à la conception mentales des images, des plans et des sons virtuels situées au-delà de toutes les beautés concrètes. Insolite et forcements désopilant !
POUR EN SAVOIR PLUS I C I

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