Isidore Isou, son ombre portée sur ses contemporains tel qu'il apparaît à travers documents, œuvres d'art et articles de revues rapportant ses polémiques. Mais une ombre portée sur le futur aussi, selon la formule par laquelle il terminait souvent ses exposés : « ... jusqu'à la société paradisiaque dans le cosmos de l'éternité concrète ». Pour ce, il avait imaginé, sorte laisser-passer vers le futur, un livre, La créatique ou la novatique, dans lequel il expliquait l'art de créer dans la vie et tous les domaines de la culture, sans interruption, partout et tout le temps. Isou apparaît sous une forme contrastée. Il y a loin du jeune « hound dog », à mi-chemin de Richard Huelsenbeck et Jonny Rotten décrit par Greil Marcus au théoricien du Soulèvement de la Jeunesse ou de l'Art Infinitésimal. |
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